Et oui, notre vendredi soir est passé comme une lettre à la poste. 43 personnes se retrouvées, se sont brassées et consommées en toute spontanéité. Habitués du Coffre et visiteurs curieux ont pu s’abandonner, au choix et entre autres, à d’épiques combat, au laborieux travail de la terre ou encore au grand-frisson-de-la-vague-du-grand-shakra-qui-sommeille-en-toi…
Le grand-frisson-de-la-vague-du-grand-shakra-qui-sommeille-en-toi…
Je passe la liste exhaustive des jeux sortis lors de cette soirée (Le « POLE JEU! » du Coffre est la pour ca!) pour m’attaquer directement au grand shakra.
Le grand shakra c’est qui? C’est quoi? Je ne sais pas… Mais pour nous ce soir, ce sera un jeu que je me serai trimballé un bout de temps avant qu’on le sortasse, et qu’on le testasse : Wobble.
Wobble est un jeu qui ondule et qui tangue… le plateau de jeu repose sur un ovoïde, ce qui n’est pas du tout favorable à notre stabilité, mais qui permet en revanche, à chaque joueur, de fermer les yeux, de retrouver ce petit enfant qui sommeille en nous, cette énergie originelle, puis de se lancer corps et âme dans une oeuvre de destabilisation mystique (si si j’insiste, mystique, car on ne pourra pas dire que l’on s’est appuyé sur les lois de la mécanique) pour faire pencher le plateau dans le bon sens… et faire rentrer la bonne boule, dans le bon trou.
No comment.
Au final, ce jeu d’adresse original nous a bien fait rigoler (preuves à l’appui ci-dessus). Point de règleX, point de corteX, mais notre âme seule, face à l’immense théorie du déséquilibre…
Le laborieux travail de la terre…
Cela formulé, je me dois de passer de l’autre coté de l’univers du jeu. Si le Wobble nous projetait du coté ambiance et fun, on arrive ici dans le domaine de la (gri)culture et de la rationalité. Et oui, fini la danse de la pluie! Uwe Rosenberg est un auteur de jeu, célèbre au moins pour son jeu Agricola, qui semble apprécier le thème du labour, de l’élevage et des combinaisons fumigènes pour marquer un maximum de points de victoire. Il ne s’agit plus de s’harmoniser avec son karma, mais de réaliser systématiquement le meilleur choix, d’optimiser l’exploitation de ses ressources et de gommer toute forme de hasard…. brrrrrrr… Ca caille de ce coté là… mais il faut dire qu’au Coffre nous avons aussi de sérieux adeptes de ce type de jeu.
Uwe Rosenberg avait sorti Agricola en 2008, dont le principe a été décliné pour moultes autres jeux, et il a sorti Ora &Labora en 2011 (les dates correspondent aux éditions françaises). De ce que j’ai compris Ora & Labora est une forme d’Agricola en plus complexe. Les choix possibles sont démultipliés.
Et…… ceux qui suivent notre blog savent que Domi et Laeti forment le binome de la mort à Time’s up (elles sont quasi-imbattables), mais aussi le binôme des Bisounours pour tout jeu de gestion.
Là, vous avec la réaction « LIVE » de Domi quand elle a compris que Ora & Labora était un Agricola « LIKE », et non pas un Agricola « LIGHT »…. Finalement Ora & Labora, ca peut être drole… aussi.
Là, vous avez d’autres joueurs, qui non content d’avoir simplement pu effleurer l’existence d’Agricola, un jeu de gestion agricole de Uwe Rosenberg, puis de Ora & Labora, un autre jeu de gestion agricole de Uwe Rosenberg, se sont lancé dans un autre jeu de gestion agricole… de Uwe Rosenberg (dont le nom m’a échappé). Je vous laisse deviner qui a lancé cette partie. Petit clin d’oeil amical à un maitre fourbe, qui a surtout des poils… autour de son book.
Les combats épiques…
Enfin, et je m’arrêterai là, certains se sont mis sur la G… Avec plus ou moins d’esprit. Qu’est-ce que c’est bon, de se taper dessus. Ca défoule, non?!! Sans rentrer dans le détail des séquelles physiques qui ont été laissées, il y a eu une version en couleur, du jeu « La cité des voleurs » (le gars qui peint les figurines, fabrique aussi sa maison le weekend, et emmène ses 3 enfants à la musique et au sport le samedi matin, quand il ne surveille pas leur devoirs et les temps de douche… ne me demandez pas comment il fait!)
Il y a aussi eu 5 lascars se sont lancés dans la guerre d’indépendance des Etats-Unis, avec le jeu « 1812 ». Un « War-teau » comme qui dirait (un mix entre wargame et jeu de plateau), ou wargame light (n’est-ce pas Domi?)… Sur ces 5 lascars, vous en voyez 3 au regard plein de vivacité et d’enthousiasme, et en devinez un grisonnant… Parmi les 3 vifs, il y en a un qui, a mon avis, s’est fait embarqué de force, l’autre qui a la réputation d’être dur comme du bois, et de tellement subir les jeux qu’il les renomme (La légende dit qu’il aurait remplacé le M de Space Maze, par un N….) , et le 3e, inspiré et voulant faire preuve d’empathie avec le second, s’est de permis de remplacer le D de 1812 par un B…
No comment.
Dernier combat épique : Dungeon Fighter. Un jeu de coopération stupido-stupide. Les aventuriers tirent un monstre au hasard. A eux de le battre à l’aide d’un dé qui ne sert pas de dé, mais de fléchette pour cible horizontale…….. La flechette en question, si vous obtenez les bons équipements, vous la tirez de la main gauche, du coude, sous la fesse, avec ou sans rotation. Le résultat en vidéo ci-dessous.
No comment.
Voilà, compte tenu de de la taille de ce Conte rendu, je vais devoir m’arrêter net. Il (le Conte rendu) devait être rapide et dans les temps, il aura été tardif et long… question d’habitude.
Allez un dernier clin d’oeil à Mickael, pour la mise en pli de son avatar à l’occasion de la 1ere partie de « The Island », un clin d’oeil aussi à mon jeu chouchou « The Boss » (j’adore la torpeur dans laquelle il plonge les demi-boss concurrents), et aux jolis sourires Castelroussins qui ont l’air de s’éclater sur le jeu favori du futur ex-trésorier (Cargo Noir).
A bientôt, pour de nouvelles aventures.
Erwan
Votre futur ex-prezzzzzz!