C’est le 1er mars et on attend toujours le printemps. Quoi de mieux à faire en ces froides soirées orléanaises que de venir à son club de jeu préféré.
Oui, elle est bateau cette introduction. Je vous l’ai déjà servie à peu près à chaque fois que j’ai fait un compte-rendu, et en plus je trouverai le moyen, quand il fera beau et chaud, de vous dire qu’il n’y aura rien de mieux à faire que de venir aux soirées du Coffre.
Alors passons à l’essentiel : quels jeux sont sortis et quelle fut mon impression sur les jeux auxquels j’ai joué ?
En vrac, sont sortis, d’après ma mémoire défaillante et les quelques photos que j’ai prises :
un Agricola à cinq – version occupation maximale de l’espace – et qui a duré du début de la soirée jusqu’à environ 1 heure du mat’, pour le plus grand plaisir, je n’en doute pas, des participants.
un Glen More d’explications et de découvertes – on prépare la soirée spéciale du 4 mai en distillant du whisky.
une Cité des Voleurs qui a aussi duré un bon moment
un Augustus – une nouveauté toute chaude sortie de l’imprimerie – et qui d’après ce que j’ai entendu dire serait une sorte de bingo « mais c’est bien quand même »
un Libertalia
un Chevaliers de la Table Ronde
un K2
un Qwirkle
un Art Express (essayez un peu de deviner à quoi correspondent ces jolis petits dessins)
et d’autres petits jeux dont le nom m’échappe. Et il faut signaler une grande nouveauté pour cette soirée : vers 2 heures du matin, alors que les rangs s’étaient déjà largement vidés, un petit groupe de joueurs et joueuses desdits petits jeux était encore là fidèle au poste sous le regard ahuri des habituels gros joueurs velus et couche tard.
J’ai pratiqué, en début de soirée, un grand classique du jeu « kubenbois » à l’allemande, à savoir Tigre et Euphrate, dont l’excellence n’a d’égale que l’abstraction et le peu d’intuitivité des règles pour les joueurs dont c’est les premières parties. Résultat : victoire du jeune Pierrot.
Puis j’ai pu découvrir la vedette du moment parmi les gros jeux : Tzolk’in. Désolé, j’ai oublié de prendre le plateau en photo, mais il suffit de regarder les comptes-rendus des soirées précédentes (par exemple le 18 janvier) pour reconnaître l’étonnante roue-engrenage sensée représenter le calendrier cyclique des Mayas. Et mon impression fut très positive, comme pour mon camarade Jonathan (voir le compte-rendu du 15 février – décidément que de renvois), le jeu se caractérisant par un très large éventail de stratégies possibles pour accumuler les points de victoires (développement des temples, construction de bâtiments, de merveilles, progression technologique…) et un système de placement et de retrait des ouvriers très bien conçu.
Voilà, voilà. La prochaine aura lieu le vendredi 15 mars. Venez nombreux !
Jaucelme