Comptes-rendus 1960 Kennedy contre Nixon
Posté : 28 juil. 2011, 22:31
Partie du 28 juillet
C'est une première partie : Antoine tire au sort Nixon et moi Kennedy. La campagne électorale peut commencer.
Devant nous : une carte des Etats-Unis découpés en 4 grandes régions : Est, Ouest, Sud et Midwest. Les candidats vont devoir augmenter leur influence dans les 50 Etats afin d'en obtenir les grands électeurs pour le décompte final. Evidemment, New York avec 45 électeurs, la Californie et la Pennsylvanie avec 32, susciteront bien plus de convoitises que l'Alaska ou Hawaii avec 3 électeurs chacuns.
Les candidats tirent des cartes et les jouent soit pour appliquer l'événement, soit pour des points de campagne utilisés pour faire campagne dans les états et étendre son influence, ou pour prendre position sur l'un des trois grands enjeux de la campagne (la défense, les droits civiques et l'économie), ou pour augmenter son influence sur les médias dans une région. Il est possible d'activer un événement qui nous avantage sur une carte jouée par l'adversaire en dépensant un marqueur momentum. A la fin de chaque tour, les joueur menant sur l'un des trois enjeux reçoivent une récompense (marqueur momentum et/ou appui dans une région, les appuis permettant de remporter les égalités lors du décompte final).
Les événements nous permettent de rentrer dans l'ambiance de la campagne. Kennedy peut s'appuyer sur son clan : son frère Robert lui permet par exemple d'avoir un bonus en points de campagne pendant un tour, alors que la popularité de Jackie va empêcher Nixon de jouer les cartes comme événement. Khrouchtchev, la ségrégation s'invitent dans la campagne, Nixon a le soutien du grand capital (Rockefeller), Kennedy celui de la communauté catholique. Nixon préfère utiliser de la poudre plutôt que de se faire maquiller : toute l'Amérique voit sa barbe naissante à la télévision...
Kennedy a un avantage : il débute dans l'est, ce qui lui permet d'en verrouiller les grands états dès le début de partie : Massachussets, New York, Pennsylvanie... Nixon débute lui dans l'ouest, ce qui lui permet de prendre le contrôle de la Californie. Pour le reste, l'ouest est composé d'états qui rapportent peu d'électeurs : il est temps pour lui de passer à l'offensive soit dans le sud, soit dans le midwest.
Le tour 6 est consacré aux débats télévisés : les candidats doivent mettre de côté à la fin de chaque tour une carte, si possible bonne, en prévision de ceux-ci. Ils offrent un petit break dans le jeu, mais à moins qu'un candidat ne les néglige tout à fait, ils ne permettent en général de prendre qu'un petit avantage. Ainsi Kennedy l'a emporté sur 2 des 3 enjeux, mais n'a gagné qu'un point de campagne de plus que Nixon.
La partie est tendue. Lorsque les derniers tours arrivent, l'incertitude demeure. Nixon contrôle tous les états de l'ouest, Kennedy tous ceux du sud. Parmi les grands états, Nixon a la Californie, l'Illinois, l'Ohio. Kennedy a la Pennsylvanie, le Texas, le Michigan et New York, récupéré seulement à la fin du dernier tour. Arrive le décompte final : chaque joueur a mis de côté des cartes durant les derniers tours pour tenter des retournements de dernières minutes dans les états stratégiques : Nixon conquiert ainsi le Texas.
Au final, Kennedy l'emporte, mais de peu : 283 grands électeurs contre 254. Nixon a remporté bien plus d'états, mais ce sont surtout les petits états de l'ouest.
Temps de jeu : environ 3 heures pour une première partie, plus une demie-heure d'explication des règles.
En guise de bilan : l'impression a été très positive pour les deux joueurs. Les mécanismes ressemblent beaucoup à ceux de Twilight Struggle. La partie a été tendue et incertaine. Le matériel est très réussi. L'ambiance de l'époque est particulièrement bien rendue.
C'est une première partie : Antoine tire au sort Nixon et moi Kennedy. La campagne électorale peut commencer.
Devant nous : une carte des Etats-Unis découpés en 4 grandes régions : Est, Ouest, Sud et Midwest. Les candidats vont devoir augmenter leur influence dans les 50 Etats afin d'en obtenir les grands électeurs pour le décompte final. Evidemment, New York avec 45 électeurs, la Californie et la Pennsylvanie avec 32, susciteront bien plus de convoitises que l'Alaska ou Hawaii avec 3 électeurs chacuns.
Les candidats tirent des cartes et les jouent soit pour appliquer l'événement, soit pour des points de campagne utilisés pour faire campagne dans les états et étendre son influence, ou pour prendre position sur l'un des trois grands enjeux de la campagne (la défense, les droits civiques et l'économie), ou pour augmenter son influence sur les médias dans une région. Il est possible d'activer un événement qui nous avantage sur une carte jouée par l'adversaire en dépensant un marqueur momentum. A la fin de chaque tour, les joueur menant sur l'un des trois enjeux reçoivent une récompense (marqueur momentum et/ou appui dans une région, les appuis permettant de remporter les égalités lors du décompte final).
Les événements nous permettent de rentrer dans l'ambiance de la campagne. Kennedy peut s'appuyer sur son clan : son frère Robert lui permet par exemple d'avoir un bonus en points de campagne pendant un tour, alors que la popularité de Jackie va empêcher Nixon de jouer les cartes comme événement. Khrouchtchev, la ségrégation s'invitent dans la campagne, Nixon a le soutien du grand capital (Rockefeller), Kennedy celui de la communauté catholique. Nixon préfère utiliser de la poudre plutôt que de se faire maquiller : toute l'Amérique voit sa barbe naissante à la télévision...
Kennedy a un avantage : il débute dans l'est, ce qui lui permet d'en verrouiller les grands états dès le début de partie : Massachussets, New York, Pennsylvanie... Nixon débute lui dans l'ouest, ce qui lui permet de prendre le contrôle de la Californie. Pour le reste, l'ouest est composé d'états qui rapportent peu d'électeurs : il est temps pour lui de passer à l'offensive soit dans le sud, soit dans le midwest.
Le tour 6 est consacré aux débats télévisés : les candidats doivent mettre de côté à la fin de chaque tour une carte, si possible bonne, en prévision de ceux-ci. Ils offrent un petit break dans le jeu, mais à moins qu'un candidat ne les néglige tout à fait, ils ne permettent en général de prendre qu'un petit avantage. Ainsi Kennedy l'a emporté sur 2 des 3 enjeux, mais n'a gagné qu'un point de campagne de plus que Nixon.
La partie est tendue. Lorsque les derniers tours arrivent, l'incertitude demeure. Nixon contrôle tous les états de l'ouest, Kennedy tous ceux du sud. Parmi les grands états, Nixon a la Californie, l'Illinois, l'Ohio. Kennedy a la Pennsylvanie, le Texas, le Michigan et New York, récupéré seulement à la fin du dernier tour. Arrive le décompte final : chaque joueur a mis de côté des cartes durant les derniers tours pour tenter des retournements de dernières minutes dans les états stratégiques : Nixon conquiert ainsi le Texas.
Au final, Kennedy l'emporte, mais de peu : 283 grands électeurs contre 254. Nixon a remporté bien plus d'états, mais ce sont surtout les petits états de l'ouest.
Temps de jeu : environ 3 heures pour une première partie, plus une demie-heure d'explication des règles.
En guise de bilan : l'impression a été très positive pour les deux joueurs. Les mécanismes ressemblent beaucoup à ceux de Twilight Struggle. La partie a été tendue et incertaine. Le matériel est très réussi. L'ambiance de l'époque est particulièrement bien rendue.